La fouille de la « Rue Lamartine » a mis au jour un total de 567 structures, qui ont mis en-évidence l’existence d'un noyau d’habitat, d'un enclos, d'une zone de stockage composée de nombreux silos, d'une zone destinée aux activités artisanales et d'une première aire funéraire. L'ensemble est provisoirement daté du Haut Moyen Âge (l'ensemble du matériel céramique récolté sur le site est daté du X au XIIe siècle). Un chemin sous la forme d'une large bande de limon compact traverse le site dans sa partie médiane. Alors qu'il n'est plus en usage, le chemin reste observable sur le cadastre napoléonien.
Un deuxième décapage au niveau du chemin a permis d'avoir une vision d'ensemble du site et de son organisation, bien structurée dans l'espace. En effet le site s'organise autour d' un chemin médian qui dessert les différentes zones d'activités.
Au nord, une zone d'habitat est parfaitement délimitée par un enclos quadrangulaire. Parmi la multitude de trous de poteaux, seuls deux petits bâtiments quadrangulaires se dégagent clairement, ainsi qu'une « élévation » circulaire. Un fond de cabane et trois silos complètent cet ensemble.La partie centre-est de l'emprise est exclusivement réservée au stockage. Au total 72 silos ont été mis au jour. D'un diamètre d'ouverture variant de 40 à 90 centimètres et certains d'entre eux atteignent une profondeur de plus de 2 mètres. Cette zone de stockage est bornée a l'ouest et au sud par une zone d'activités artisanales, où prennent place fours, fonds de cabanes, trous de poteaux, diverses fosses de rejets et d'autres silos.Au sud-ouest une petite nécropole est composée d'une dizaine de tombes rectangulaires plus ou moins profondes.La découverte d'une deuxième nécropole, rassemblant plus de 458 faits funéraires en limite sud-ouest de l'emprise a déclenché une procédure de découverte exceptionnelle, aucune sépulture n'ayant étérepérée lors du diagnostic.
Tranche 2, Superficie : 4 000 m²